mercredi 20 mai 2015

Le mystère de femmes - Silhouettes du Japon

Beaucoup des dessins de ce carnet sont des copies d'Hokusai, (c'est précisé, je crois, sinon je m'occuperai de rectifier cet oubli), d'autres des originaux mais forcément inspirés par le maître japonais. J'ai fait les esquisses des copies dans l'expo au Grand Palais qui était tout simplement bondée... Une horreur.
Bon, je ne sais pas ce que va rendre ce format super allongé...


[Edit] Vu la taille ridicule (pas possible de faire plus grand), j'ai fait un zoom sur quelques pages groupées.





mardi 19 mai 2015

Petit retour en arrière

Puisque le blog permet, aussi, de faire une rétrospective au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans ses archives, j'ai décidé de passer un peu de temps à opérer mon rewind, en résumé !
Un dessin à lire de bas en haut.

Au fil des ans
Mai 2015 Marqueur sur papier

Miracle, je me suis racheté un marqueur ! d'ailleurs la date du dessin avance d'un jour (je suis prévoyante);
 Le blog a dépassé les 500 vues, je voulais profiter de ce petit article pour remercier ceux et celles qui ont pu venir jeter un œil. Et merci du soutien. Mes petites "elle-moi" (je reprends une expression originale de ma cousine) ont encore de grandes aventures qui les attendent ! Au programme : entretien pour un BTS photo et résultats APB qui arrivent en juin, série des partiels et révisions, d'autres rêves de vacances et combats épiques contre les concepts et auteurs en sociologie, ethnologie et historiographie... Sans oublier le chat qui s'en mêle. Mais dans une semaine... Vacances !

lundi 18 mai 2015

Pour patienter... [Edit]

J'ai une floppée de dessins et nouveaux scans à poster, mais je ne pourrai les poster qu'en fin de soirée.
En attendant, voici une version colorisée de l'un des derniers dessins dans la série
"Il faut que je quitte Paris alors je compense en dessinant"...


En attendant les vacances
Mai 2015 Marqueurs et crayon sur papier, colorisation numérique
 
[Edit] La suite, juste avant d'aller au lit :


 Boys and their toys 1 & 2
Mai 2015 Marqueurs sur papier
Pour la petite histoire, j'étais avec deux amis, qui, comme vous pouvez vous en douter, geekaient.
Pardon, ils jouaient à la console (sur une Play, pour ne pas la nommer). C'est un exercice hyper intéressant mais super chiant de tenter de dessiner les mains de personnes qui sont en pleine partie. Parce que figurez-vous que leurs doigts bougent ! Et là forcément, difficile de demander de tenir une pose. Donc c'étaient des esquisses très rapides que j'ai complétées de mémoire ou par déduction lors de l'encrage (parfois, c'était un peu flou, surtout s'il s'agissait de comprendre quel trait était le bon).




Mais je compense en me retranchant dans le dessin. Un merveilleux moyen, et tellement économe, de survivre à la morosité d'une ville, de ses transports en commun et de ses utilisateurs pressés/stressés.


 Mais ces derniers temps, dans ma tête, c'est plutôt ça :
 

Et, last but not least, la version noir et blanc du dessin avant retouche numérique :


vendredi 15 mai 2015

Quelques nouvelles

Alors voilà, j'ai un très TRÈS gros problème : tous mes feutres sont en train de me lâcher. Vous voyez le truc ? En plus je suis un peu noyée sous le taff et la fac en ce moment... Alors je ne sais pas quand je vais pouvoir refaire surface, malheureusement. Le temps de finir la dernière dissert', de passer un peu de temps en famille, de réviser mes partiels, et de me racheter des feutres, donc. Je reviens vite, disons samedi au max, mais sait-on jamais, peut-être pourriez vous avoir des surprises !

Allez, je ne résiste pas, un petit bonus, assez vieux :

This Joker-guy
Janvier 2011 Feutres, crayon et encre de Chine sur papier

 [Edit 15/05] En mettant cet article en ligne, j'ai réalisé que c'était le vingtième article. Bon, c'est peu hein, mais en une semaine je crois que ça reste honorable. Je verserais presque une petite larme. Just kidding.

jeudi 14 mai 2015

Dernière fournée


Le métier d'étudiante, 4
Mai 2015 Marqueurs sur papier. 

L'université a en effet cela de bon qu'elle offre l'occasion de profiter du soleil sur l'herbe, entre deux heures de cours... En attendant les vacances !
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Puisqu'il est de notoriété publique que les chats sont, en plus d'être secrètement les maîtres du monde, de terribles corrupteurs... Mon chat a décidé de ne pas faire exception. Ce qui implique de me snober quand je veux lui faire des câlins, et de m'en réclamer quand je n'ai vraiment pas le temps d'en donner. (Soit dit en passant, il arrive toujours à ses fins).


 Moksha 1 &2
 Mai 2015, Marqueurs sur papier


Malgré les différentes tentatives de corruption de mon chat, j'ai réussi à finir, mardi, la première dissertation...



Le métier d'étudiante, 5 et 6
Mai 2015, Crayon et feutres sur papier

Je rêve d'ailleurs 5
Mai 2015  Crayon et marqueurs sur papier

Time's running out

Ce texte date de 2010. Sachant que je n'ai jamais pris le temps de le reprendre en cinq ans, ça vaut ce que ça vaut. A l'époque, je l'ai écrit sous l'inspiration de "24" de Jem, que vous pouvez écouter là : https://www.youtube.com/watch?v=AVMU6h8PP2U (Attention, ça reste assez kitsch...)

Time's running out
-Août 2010-

Vingt-quatre heures. Plus que 24. C’est tout le temps qui me reste à vivre. Une seule petite journée à passer sur cette Terre. Une vie en conclusion. 3240 minutes pour un mouvement sans retour, avec mon cœur comme seul métronome de cette macabre partition. Un jour seulement. Pas une seconde de plus.



Dix-huit heures. Plus que 18. Les minutes s’écoulent et disparaissent. Encore 64800 ridicules petites secondes. Peu importe où je vais, tout s’achève ce soir. J’ai déjà trop gâché de temps. Je n’en ai plus à perdre. Je voudrais échapper à la fin. Courir encore, loin de ce dénouement annoncé. Toujours plus loin. Je suis prisonnier de mon corps. Fuir est inutile.



Treize heures. Plus que 13. Neuf se sont déjà écoulées. Pas plus de 780 minutes à passer. Ma vie se raccourcit inexorablement. Une course vaine contre la mécanique infernale. J’entends les rouages du diable et les secondes s’égrainent. La machine ne peut pas s’enrayer. Elle est éternelle et invincible. Pas d’illusion ou d’espoir superflu. Je ne survivrai pas à cette journée. Je le sais. On ne bat pas l’enfer.



Huit heures. Plus que huit. Les secondes filent. Fatalement 480 minutes et le temps disparaît plus vite. Je vois déjà le bout. C’est trop court, je meurs déjà. Je n’arrive pas à y croire. Mon souffle se ralentit. C’est comme si mon sang se figeait dans mes veines. Je ne peux contrer cette mort annoncée. Le temps s’enfuit.



Une heure. Une seule. Le compte à rebours s’accélère. Plus qu’une poignée de secondes. La douleur est déjà immense. L’urgence me brise, mon sang bouillonne. 23:00. L’horloge digitale projette ses chiffres lugubres sur mes murs. À minuit je meurs. Plus que 3600 secondes avant le néant. Je ne veux pas mourir. Tout disparaît.



23:59. Plus qu’une minute. Jamais mon cœur n’a battu si vite. La fin est si proche. Je refuse, je ne peux pas finir ainsi. Plus qu’une microscopique minute. Je vais mourir. Le temps s’enfuit. 30 secondes et puis plus rien. Je ne suis déjà plus vivant. 15 secondes avant le dénouement. Je ne suis qu’un cadavre depuis si longtemps. Je meurs encore. Mort cotonneuse qui s’approche. Je ne la vois pas arriver. Où est-elle. Derrière, en face ?



5, 4, 3, 2,

1. et puis…



Silence.

mardi 12 mai 2015

Random


Avril 2015 Crayon et feutre sur papier

lundi 11 mai 2015

Je (dé)compense

Encore trois semaines... J'ai certes fini le plus gros des devoirs à rendre, mais les deux dissertations qui se présentent vont être coriaces ! Et la semaine prochaine : partiels. Entre deux horaires de travail... Je compense mon statut d'ermite par le dessin.



Le métier d'étudiante 1, 2 & 3
Mai 2015 Crayon et feutre sur papier

Un peu de... socio




Ai-je dit un gros mot ? Non, rassurez-vous, je ne fais pas dans le social. Enfin, si, mais pas dans le social. Je veux juste citer un sociologue, qui parle des relations entre les gens. Et, à titre personnel, je trouve ça très intéressant. Il me semble qu'en comprenant ça, on peut voir certains comportements (et les nôtres dans un premier temps) sous un angle différent. Non seulement les choses font sens, mais, en plus, on peut grave s'en servir pour plein de trucs. Vous verrez. On est en 1974, sous la plume d'Erving Goffman, dans Les rites d’interaction, p.13:


« Dès lors que quelqu’un assume une image de soi qui s’exprime à travers la face qu’il présente, il est censé s’y conformer. De différentes façons dans différentes sociétés, il doit faire preuve d’amour-propre, répudier certaines actions parce qu’elles sont au-dessus ou en dessous de sa condition, et se forcer à en accomplir d’autres, même si elles lui coûtent beaucoup. Dès qu’elle pénètre dans une situation où elle reçoit une certaine face à garder, une personne prend la responsabilité de surveiller le flux des évènements qu’elle croise. Elle doit s’assurer du maintien d’un certain ordre expressif, ordre qui régule le flux des évènements, importants ou mineurs, de telle sorte que tout ce qu’ils paraissent soit compatible avec la face qu’elle présente. Dans notre société, lorsque quelqu’un montre ce scrupule d’abord par devoir envers lui-même, on parle de fierté ; quand c’est un devoir envers des instances sociales plus larges dont il reçoit l’appui, on parle d’honneur. [Si un tel scrupule s’applique aux choses du maintien, aux expressions produites par la façon dont une personne maîtrise son corps, ses émotions et les objets avec lesquels elle est physiquement en contact, on parle alors de dignité, qui constitue un aspect de ce contrôle des expressions toujours vanté et jamais étudié.] Dans tous les cas, alors même que la face sociale d’une personne est souvent son bien le plus précieux et son refuge le plus plaisant, ce n’est qu’un prêt que lui consent la société : si elle ne s’en montre pas digne, elle lui sera retirée. Par les attributs qui lui sont accordés et la face qu’ils lui font porter, tout homme devient son propre geôlier. C’est là une contrainte sociale fondamentale, même s’il est vrai que chacun peut aimer sa cellule. »

 Il ajoute, quelques pages plus loin : 

« La façon dont une personne accomplit sa part de figuration et aide les autres à accomplir la leur représente le niveau de son acceptation des règles fondamentales de l’interaction sociale. »

(Goffman, E., 1974, p.30)

Ah ! Et puis pour ceux qui n'ont pas envie de lire, vous pouvez toujours vous rabattre sur cette vidéo de Franck Lepage, Inculture(s) 1 : L'éducation populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu...
https://www.youtube.com/watch?v=96-8F7CZ_AU

Deux sujets m'ont particulièrement intéressée : lorsqu'il parle des termes d' "exploités" ou d' "oppressés" qui ont été remplacés par "défavorisés" -pour désigner les classes ouvrières et populaires. Et La Culture "avec un grand Q". Mais ceci sera l'objet d'une mise à jour de ce texte-ci ou la création d'un nouvel article si c'est vraiment trop long...

dimanche 10 mai 2015

Take me away

 En attendant les vacances...




Je rêve d'ailleurs 1, 3 & 4
Mai 2015 Crayon et marqueur sur papier


samedi 9 mai 2015

Lettre à Monsieur de Beaumarchais

28/07/2014



Monsieur de Beaumarchais,



Vous me désappointez ! Reprochez-vous à quelque amante ses infidélités ; et, de quel droit je vous prie, trouvez-vous que vous puissiez l’accabler ? Pour avoir donné des plaisirs, croyez-vous être seul à le pouvoir ? Et si cette femme en cherchât dans les bras d’autres amants, est-ce une raison pour ne la plus aimer ?

On se fait un faux honneur d’une fidélité arrachée ; si l’on s’y prête de bon gré, peut-être a-t-elle quelque chose de doux, mais si sans le souhaiter, on y consent malgré soi, que de douleurs pour chacune des parties !

Voyons, jouissez donc de qui vous plaît, et laissez à chacun le soin d’en faire de même. Il m’est avis que pour en chérir d’autres on en aime pas moins l’un. Ce n’est pas être insatisfaite ou inconstante que de chercher dans des bras étrangers les délices que l’on goûte avec vous, et il n’est pas plus injuste serment que celui qui nous lie à un unique objet et nous fait dédaigner les autres.

Vous-mêmes, cher libertin, vous piqueriez-vous d’une certaine constance ? Allons, je ne le peux croire ; souffrez, l’ami, qu’on en doutât. Eh, quoi encore !



Est-ce trahir que d’en aimer plusieurs ? Ne goûteriez-vous pas, belle plume, dans les bras d’une autre, plaisirs et voluptés ? Et ne seriez-vous pas aise de profiter de la femme infidèle d’un ami ? Allons, votre complaisance et votre esprit se trouveraient insultés si vous veniez à tolérer des écarts utiles à votre joie et que ces mêmes écarts vous soient injures dès lors que l’une ou l’autre de vos maîtresses s’en rendît coupable. De grâce, acceptez qu’on batifole avec d’autres, batifolez de même et cessez d’accabler des cœurs qui ne se livrent à vous au même titre que les autres !

Ne conviendrez-vous pas, d’ailleurs, que chaque être se trouve libre d’exercer ses charmes là où bon lui semble ? Souffririez-vous qu’on vous imposât  de ne lier qu’avec une seule quand vous souhaiteriez connaître de nouvelles couches ? Maître de votre corps, convenez donc que tous en fassent de même.

Je ne suis pas Charlie, mais...

Qu'on ne se méprenne pas sur ce titre, la seule raison pour laquelle je refuse de prétendre "être" Charlie, c'est que je rejette cet effet de mode et toute la récupération qui va avec. Les Nouveaux Beaufs, le Grand Duduche, ont bercé mon enfance. Apprendre à copier leurs caricatures : ma façon de leur rendre hommage.
(Janvier 2015)




 

De la copie

Fin de l'été 2014. Je m'approprie, à travers la copie, de nouvelles façons de dessiner, et redécouvre le travail des maîtres.

D'après Léonard de Vinci





D'après Albrecht Dürer
 Les pieds d'un apôtre, 1508

[Edit 11/05/2015]
J'avoue ne pas avoir le courage de reprendre ce texte et de le développer pour le moment. Il s'agit d'une  ébauche d'article, et disons qu'il n'est pas ma priorité pour le moment. Pour l'instant, c'est un premier jet, une piste de réflexion ouverte. Trêve de blablas.



20/01/2015
Tentative de définition de la copie
La copie fertile

            Ce qui me semble important dans la copie, ce n’est pas de reproduire à l’identique l’œuvre d’un maître. Dans cette optique-là, le travail se limite à une sorte de production scolaire, quasi scholastique et purement technique.
            Le geste lui-même devient aride. Ce, d’autant plus si l’on cherche à "imiter", "faire comme" ou faire "aussi bien que" l’artiste. L’œuvre que l’on a tenté de singer reste imperméable, étrangère.
            Il ne s’agit donc pas « d’apprendre par cœur », de répéter trait pour trait ce qui a été fait, dans une sorte de récitation sans réflexion. L’acte devient fructueux, au contraire, lorsqu’on cherche à comprendre le trait, ce qui est donné à voir, ce que le dessin dégage… pour tenter de le transmettre.
Une copie vivante est bien plus qu’un apprentissage technique ; elle demande une attention et une écoute actives, une présence à l’œuvre. Il faut se rendre sensible, par un travail d’étonnement, à l’expressivité des traits, aux détails, à la cohérence du dessin. Impossible alors de se contenter d’un regard superficiel, puisqu’il est question de chercher à percevoir l’original dans sa totalité, de s’en saisir.
Les traits, les gestes qui ont donné vie au modèle sont, par la reproduction, intériorisés ; cette intériorisation permet la re-création d’une œuvre, sa compréhension interne par le dessin.

Aperçu de quelques carnets







 



 
 


 





Les Clowns
Décembre 2014



Quelques dessins

Quelques dessins récents :



 


 

Le passéisme revient à la mode
Janvier 2015 

 
Le sabre et le goupillon
Janvier 2015 


Expérimentation en animation qui date de mes années Prép'art :

Sans titre
Mars 2013 Stop-motion. Sucre glace, encre rouge et encre de chine, aiguilles.

Et quelques dessins de la même époque.





Sans titre 
Septembre-Octobre 2012 techniques mixtes