samedi 9 mai 2015

De la copie

Fin de l'été 2014. Je m'approprie, à travers la copie, de nouvelles façons de dessiner, et redécouvre le travail des maîtres.

D'après Léonard de Vinci





D'après Albrecht Dürer
 Les pieds d'un apôtre, 1508

[Edit 11/05/2015]
J'avoue ne pas avoir le courage de reprendre ce texte et de le développer pour le moment. Il s'agit d'une  ébauche d'article, et disons qu'il n'est pas ma priorité pour le moment. Pour l'instant, c'est un premier jet, une piste de réflexion ouverte. Trêve de blablas.



20/01/2015
Tentative de définition de la copie
La copie fertile

            Ce qui me semble important dans la copie, ce n’est pas de reproduire à l’identique l’œuvre d’un maître. Dans cette optique-là, le travail se limite à une sorte de production scolaire, quasi scholastique et purement technique.
            Le geste lui-même devient aride. Ce, d’autant plus si l’on cherche à "imiter", "faire comme" ou faire "aussi bien que" l’artiste. L’œuvre que l’on a tenté de singer reste imperméable, étrangère.
            Il ne s’agit donc pas « d’apprendre par cœur », de répéter trait pour trait ce qui a été fait, dans une sorte de récitation sans réflexion. L’acte devient fructueux, au contraire, lorsqu’on cherche à comprendre le trait, ce qui est donné à voir, ce que le dessin dégage… pour tenter de le transmettre.
Une copie vivante est bien plus qu’un apprentissage technique ; elle demande une attention et une écoute actives, une présence à l’œuvre. Il faut se rendre sensible, par un travail d’étonnement, à l’expressivité des traits, aux détails, à la cohérence du dessin. Impossible alors de se contenter d’un regard superficiel, puisqu’il est question de chercher à percevoir l’original dans sa totalité, de s’en saisir.
Les traits, les gestes qui ont donné vie au modèle sont, par la reproduction, intériorisés ; cette intériorisation permet la re-création d’une œuvre, sa compréhension interne par le dessin.

Aucun commentaire: