Fin de l'été 2014. Je m'approprie, à travers la copie, de nouvelles façons de dessiner, et redécouvre le travail des maîtres.
D'après Albrecht Dürer
Les pieds d'un apôtre, 1508
Les pieds d'un apôtre, 1508
[Edit 11/05/2015]
J'avoue ne pas avoir le courage de reprendre ce texte et de le développer pour le moment. Il s'agit d'une ébauche d'article, et disons qu'il n'est pas ma priorité pour le moment. Pour l'instant, c'est un premier jet, une piste de réflexion ouverte. Trêve de blablas.
20/01/2015
Tentative de
définition de la copie
La copie fertile
Ce
qui me semble important dans la copie, ce n’est pas de reproduire à l’identique
l’œuvre d’un maître. Dans cette optique-là, le travail se limite à une sorte de
production scolaire, quasi scholastique et purement technique.
Le
geste lui-même devient aride. Ce, d’autant plus si l’on cherche à
"imiter", "faire comme" ou faire "aussi bien que"
l’artiste. L’œuvre que l’on a tenté de singer reste imperméable, étrangère.
Il
ne s’agit donc pas « d’apprendre par cœur », de répéter trait pour
trait ce qui a été fait, dans une sorte de récitation sans réflexion. L’acte
devient fructueux, au contraire, lorsqu’on cherche à comprendre le trait, ce
qui est donné à voir, ce que le dessin dégage… pour tenter de le transmettre.
Une copie
vivante est bien plus qu’un apprentissage technique ; elle demande une
attention et une écoute actives, une présence à l’œuvre. Il faut se rendre
sensible, par un travail d’étonnement, à l’expressivité des traits, aux
détails, à la cohérence du dessin. Impossible alors de se contenter d’un regard
superficiel, puisqu’il est question de chercher à percevoir l’original dans sa
totalité, de s’en saisir.
Les traits,
les gestes qui ont donné vie au modèle sont, par la reproduction,
intériorisés ; cette intériorisation permet la re-création d’une œuvre, sa
compréhension interne par le dessin.
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